
Territoires / Environnement
Nature et environnement
L'Auvergne, un patrimoine naturel exceptionnel à préserver
L’observatoire du Puy-de-Dôme labellisé
Le Puy-de-Dôme, lieu touristique emblématique de l’Auvergne culminant à 1464 mètres d’altitude, vient de voir sa station météorologique reconnue au niveau mondial.
L’observatoire de météorologie a été fondé initialement par le géophysicien Emile Alluard en 1876. La station est actuellement gérée par le Laboratoire de Météorologie Physique (LaMP) de l’Université Blaise-Pascal, qui dépend de l’Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (OPGC).
Une reconnaissance internationale
Tout récemment, l’observatoire a reçu le label GAW, Global Atmosphere Watch (veille de l’atmosphère globale). Grâce à cette labellisation, la station puydômoise est devenue une station de référence en matière d’observation du climat. Trente stations dans le monde sont détentrices de ce label.
L’Organisation Météorologique du Climat (OMM) créée en 1950 et dépendant des Nations Unies, s’appuie sur le réseau planétaire des stations d’observation météorologique de référence, pour mettre à disposition des scientifiques les données climatiques collectées. Les observateurs peuvent ainsi faire part de leurs analyses sur les changements intervenus en météorologie, climatologie, hydrologie ou géophysique.
L’observatoire du Puy-de-Dôme ainsi référencé est une reconnaissance des travaux des scientifiques locaux. Des mesures atmosphériques sont établies en continue depuis 20 ans, ce qui donne une mesure précise sur le changement atmosphérique.
Soixante-dix paramètres comme la température, la pression atmosphérique, l’humidité…, sont mesurés par une dizaine de scientifiques. Les éléments collectés sont mis à la disposition de la communauté scientifique mondiale qui les utilise dans le cadre d’études sur l’évolution climatique.
Les chercheurs ont également recours à un aspirateur à nuages, développé par l’Observatoire de Physique du Globe de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), qui capte les micro-organismes contenus dans la masse de condensation d’eau. L’échantillonnage est analysé pour déterminer l’impact des bactéries dans l’atmosphère.
Cette récompense scientifique place une fois de plus la Recherche auvergnate en première ligne et vient à point nommé pour s’insérer dans la 21e conférence des Nations Unies (COP21) sur le changement climatique et les politiques énergétiques, qui aura lieu au Parc des expositions de Paris-Le Bourget, du 30 novembre au 11 décembre 2015.
Plus d’informations sur : www.univ-bpclermont.fr/article3005.html
Pour aller plus loin
- Loisirs Puy-de-Dôme, prenez le train panoramique !
- Territoires / Environnement Changement climatique – COP21 - Paris 2015
- Territoires / Environnement 100 Auvergnats dans le Débat citoyen planétaire
- Territoires / Environnement Qu’est-ce que la COP 21 ?
- Territoires / Environnement La réserve naturelle du Val d’Allier a 20 ans
- Territoires / Environnement Tous sentinelles des sports nature avec Suric@te
- Territoires / Environnement Les paysages d’Auvergne numérisés
- Territoires / Environnement La vraie richesse du Massif Central
- Numérique Les jardins du Massif central sur la Toile
A lire également
Articles à la une
- Bourses régionales d'études sanitaires et sociales
- Le site Koudou au service des vétérinaires
- Un terminal affaires pour l’aéroport clermontois
- La réinsertion professionnelle côté jardin
- Bourses régionales d'études sanitaires et sociales
- PNR des Sources et Gorges du Haut-Allier
- L’Auvergne dans le Top 10 du Lonely Planet !
- Échanges pour les professionnels de la formation