Les landes rases des hauts plateaux
Plateau du Cézallier, de l'Artense, de l'Aubrac ou du Mézenc, chacun possède sa propre personnalité.
Le Cézallier : Les hauts plateaux basaltiques du Cézallier reliant les massifs des monts Dore et du Cantal sont le royaume de l'estive où séjournent, durant l'été, plusieurs milliers de bêtes. À 1 200 mètres d'altitude, ces hautes terres sont balayées par l'écir, vent qui forme, durant l'hiver, des congères, isolant les petits villages montagnards. Pays de lacs et de tourbières, le Cézallier recèle une flore hygrophile exceptionnelle dont le drosera et la grassette, plantes carnivores.
L'Artense : L'Artense est un vieux socle granitique qui s'incline du sud-ouest des monts Dore vers la vallée de la Dordogne. Profondément marqué par les glaciations du quaternaire, c'est un pays vert, de creux et de bosses, émaillé de petits lacs, de tourbières et de chaos rocheux.
Le massif du Mézenc : Le massif du Mézenc, grand volcan analogue aux monts Dore et aux monts du Cantal, est partagé entre versants abrupts et hauts plateaux basaltiques. Couvert de riches herbages et d'une flore variée, le Mézenc est l'une des parties les plus sauvages de la Haute-Loire.
La Margeride : Entre Cantal et Haute-Loire, ancré sur un socle granitique, se déroule un vaste plateau d'altitude au climat rude, sur lequel se succèdent landes, pâturages et forêts : la Margeride.
L'Aubrac : Terre de hauts plateaux d'estive, aux formes douces balayées par le vent l'Aubrac est à cheval sur trois départements : l'Aveyron, la Lozère et le Cantal. Pays de landes rases parsemées de mazucs (burons), l'Aubrac est une terre aussi rude et belle que la vache à laquelle elle a donné son nom.